Netflix rouvre les portes de l’enfer avec un docu-série glaçant sur le couple de tueurs en série le plus terrifiant du Royaume-Uni
Une maison tranquille en apparence. Un jardin qui cache l’innommable. Une histoire que l’Angleterre n’a jamais vraiment digérée.
Netflix frappe fort avec Fred & Rose West : un cauchemar britannique, un documentaire coup de poing qui revisite l’affaire criminelle la plus tordue de l’histoire moderne britannique. Le 14 mai, préparez-vous à plonger dans l’abîme.
Une série documentaire sur un couple de prédateurs
Ce nouveau chapitre de la série A British Horror Story, produite par Blink Films pour Netflix, s’attaque cette fois au couple Fred et Rose West — figures emblématiques d’un mal ordinaire déguisé en banalité domestique. Le programme est décrit comme « la série documentaire définitive » sur ces tueurs en série dont les crimes ont sidéré tout un pays.
Pendant plus de deux décennies, Fred et Rose West ont séquestré, violé, torturé et assassiné de jeunes femmes, dont certaines étaient mineures. Leurs victimes ? Des inconnues, des fugueuses… mais aussi leurs propres enfants. Un mode opératoire d’une violence rare, nourri par un sadisme conjugal qui dépasse la fiction.
Une enquête qui a secoué l’Angleterre
Leur maison du 25 Cromwell Street à Gloucester, aujourd’hui rasée, fut le théâtre d’actes de barbarie sans nom. C’est là que la police a exhumé les restes de douze victimes, enterrées à même le jardin et sous les fondations. Le choc, en 1994, fut national. Mais derrière le fait divers, une vérité plus dérangeante : celle de crimes dissimulés derrière les apparences, rendus possibles par le silence, la négligence institutionnelle et la peur.
Des archives inédites pour une plongée glaçante
Ce documentaire s’annonce comme le plus complet jamais réalisé sur le sujet. Il s’appuie sur :
- des vidéos d’interrogatoires policières encore jamais diffusées,
- des enregistrements audio inédits,
- des témoignages de proches de victimes, dont certains parlent pour la toute première fois.
Loin du sensationnalisme, la série donne avant tout la parole aux survivants, aux familles brisées, à ceux qui tentent encore de comprendre comment l’horreur a pu se loger dans une maison mitoyenne, au cœur d’un quartier sans histoires.
Une réalisation incisive, une production exigeante
Aux commandes : Dan Dewsbury, déjà salué pour son travail sur Louis Theroux’s Forbidden America. Il est entouré d’un trio de producteurs exécutifs reconnus : Dan Chambers, David Herman et Fiona Stourton. Ce pedigree garantit une approche à la fois journalistique, rigoureuse et profondément humaine.
Une suite logique à la série “A British Horror Story”
Ce nouveau volet succède à celui consacré à Jimmy Savile, ex-vedette de la BBC, dont les crimes sexuels ont été révélés après sa mort. Ce précédent opus avait choqué par sa mise en lumière des complicités institutionnelles et du silence médiatique. Avec Fred et Rose West, Netflix s’attaque à une autre forme d’impunité, cette fois cachée dans l’intimité toxique d’un couple meurtrier.
