“La Plateforme 2” a captivé les spectateurs depuis sa sortie sur Netflix, se hissant directement à la première place du Top 10 des films les plus regardés sur la plateforme. Comme son prédécesseur, le film est une métaphore puissante sur les inégalités sociales et la nature humaine.
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Cependant, la fin de ce deuxième volet reste ouverte à l’interprétation, plongeant les spectateurs dans une réflexion profonde sur la condition humaine.
Que se passe-t-il à la fin de “La Plateforme 2” ?
Vers la fin du film, Perempuán tente de s’échapper de la Tour en s’opposant aux loyalistes, qui contrôlent brutalement la répartition de la nourriture. Dans un moment critique, elle avale un morceau d’un tableau, ce qui l’empêche de s’évanouir lorsque les autres prisonniers sont gazés pour être déplacés dans la structure. Cette action lui permet de rester consciente alors qu’elle descend jusqu’au niveau 333, un niveau supposé être le dernier.
En atteignant ce niveau, elle découvre un enfant, et, poussée par la culpabilité d’avoir causé indirectement la mort du fils de son ancien compagnon, décide de le sauver. Ce geste rappelle fortement l’idée de transmission d’espoir ou d’innocence, dans un monde dominé par la brutalité et l’égoïsme.
Est-elle morte ou a-t-elle réussi à s’échapper ?
L’interprétation de la fin reste ambiguë. Plusieurs indices laissent entendre que Perempuán est probablement morte, que ce soit à cause des blessures qu’elle a subies en descendant ou parce que l’enfant est en réalité une métaphore. Comme l’explique le site ComingSoon, il est possible que le niveau 333 soit symboliquement lié à une sorte d’au-delà, où les morts se retrouvent après avoir échoué à s’échapper.L’apparition de Trimagasi, un personnage décédé du premier film, renforce cette idée. Perempuán pourrait rejoindre Goreng (le héros du premier film) dans cette « fin » qui serait en réalité une forme d’acceptation de la mort ou d’une fin inévitable pour les habitants de la structure.
Une métaphore sociale et existentielle
Tout comme le premier film, “La Plateforme 2” continue d’offrir une réflexion sur la condition humaine et les structures de pouvoir. L’idée que Perempuán puisse mourir en tentant de sauver un enfant souligne la futilité apparente de la révolte dans un système aussi rigide. Cependant, cela montre également que, même dans un environnement oppressant, les gestes altruistes et de sacrifice peuvent donner un sens à une existence marquée par la survie.
Ce dénouement, à la fois mystérieux et symbolique, pousse à réfléchir sur la nature cyclique des systèmes de pouvoir et la difficulté d’y échapper.