Depuis ce mercredi 16 avril, Netflix frappe fort en ajoutant à son catalogue l’un des shōnens les plus explosifs de ces dernières années : Black Clover. La première saison, composée de 51 épisodes d’action magique et de rivalités épiques, est enfin disponible. Un ajout stratégique qui ne doit rien au hasard.
Vous n’avez jamais entendu parler d’Asta, le gamin sans pouvoir dans un monde où la magie est reine ? Ou peut-être êtes-vous déjà fan, frustré de ne pas avoir pu revoir la série sur une plateforme grand public ? Peu importe votre camp : aujourd’hui, Black Clover revient sous les projecteurs. Et pas n’importe où. Sur Netflix. Autant dire : à portée de télécommande de millions d’abonnés.
Mais pourquoi ce retour en grâce maintenant ? Que vaut cette première saison ? Est-ce un bon point de départ pour les néophytes ? Et peut-on espérer la suite ? On vous explique tout !
Un shōnen au destin singulier, désormais chez le géant du streaming
Lancée en 2017 et adaptée du manga de Yūki Tabata, la série Black Clover s’est rapidement imposée comme une valeur sûre du genre shōnen, aux côtés des mastodontes comme My Hero Academia ou Demon Slayer. Produite par Studio Pierrot (les mêmes derrière Bleach et Tokyo Ghoul), la série raconte l’histoire d’Asta, un jeune orphelin élevé dans une église rurale avec son rival et frère de cœur, Yuno.
Dans un monde régi par la magie, Asta naît… sans aucun pouvoir. Une anomalie quasi blasphématoire. Mais grâce à une volonté de fer, un entraînement physique titanesque et surtout, un mystérieux grimoire à cinq feuilles, il va forcer le destin pour tenter de devenir… Roi Sorcier.
Pourquoi maintenant ? Une stratégie calculée
L’arrivée de Black Clover sur Netflix en avril 2024 n’est pas anodine. Elle intervient moins d’un an après la sortie du long-métrage Black Clover: Sword of the Wizard King, directement produit pour la plateforme en juin 2023. Le film a bien performé, créant un appel d’air logique pour les nouveaux spectateurs curieux de découvrir les origines des héros.
Netflix, toujours à la recherche de contenu fort pour son segment anime, capitalise ainsi sur une franchise qui bénéficie d’un fandom solide, tout en étant encore largement accessible aux nouveaux venus. Un pari malin : les 51 épisodes de la saison 1 offrent de quoi s’immerger pleinement sans se noyer dans une série trop longue ou complexe.
Une première saison intense : à quoi s’attendre ?
Pas de temps mort. La première saison de Black Clover pose rapidement les bases de l’univers tout en accélérant vers des affrontements toujours plus spectaculaires. Le spectateur suit l’évolution d’Asta au sein des Chevaliers-Mages, sa rencontre avec des personnages hauts en couleur comme Noelle, Magna ou le terrifiant capitaine Yami, et son affrontement avec des forces obscures liées à un complot d’envergure.
Visuellement, la série monte progressivement en intensité. Et si l’animation n’est pas toujours à la hauteur des standards de certains blockbusters récents, elle compense par une énergie brute et une bande-son galvanisante. La recette fonctionne : on s’attache, on vibre, on clique sur l’épisode suivant sans même y penser.
Et après ? Où voir la suite ?
La bonne nouvelle, c’est que les aventures d’Asta ne s’arrêtent pas à ces 51 épisodes. La série compte 170 épisodes en tout, répartis sur 4 saisons. Les saisons suivantes, pour l’instant, restent disponibles via Crunchyroll (en VOST) et Hulu (pour les abonnés US). Mais vu la dynamique actuelle, tout porte à croire que Netflix pourrait continuer d’acquérir les droits saison par saison.
Côté production, la série animée est en pause depuis 2021, le temps que le manga prenne de l’avance. Mais les dernières rumeurs et déclarations du mangaka laissent penser qu’un retour est envisageable à moyen terme. D’ici là, un nouvel opus cinématographique ou même une cinquième saison ne sont pas à exclure. Les fans attendent.